Le mystère des anneaux

 

  • 937 heures d’exploration sous-marine
  • 32 protocoles scientifiques
  • Une quarantaine de chercheurs transdisciplinaires, français et internationaux.

Au large du Cap Corse, à plus de 100 mètres de profondeur, se cachent des formations mystérieuses, jusqu’alors jamais observées : des anneaux parfaits de 20 mètres de diamètre. Leur origine et leur mode de formation demeurent un mystère que l’équipe Gombessa s’efforce de percer à l’aide d’une station sous-marine, d’un sous-marin et de nombreuses expérimentations.

En 2011, lors d’une campagne de sonar menée par l’IFREMER et l’Université de Corse, des formations coralligènes circulaires apparaissent sur les écrans de contrôle. Si leur description a été établie, leur présence unique en Méditerranée soulève de nombreuses interrogations : quelles sont les causes de leur origine et comment se forment-elles ?

L’étude de ces formations a rapidement pris une dimension scientifique plus large, impliquant plusieurs experts français dans des domaines variés, tels que la géologie, la géophysique, l’évolution des océans et la paléoclimatologie. De nombreux protocoles scientifiques doivent être mis en œuvre lors de plongées très profondes et longues.

 

De nombreuses questions :

  • Quelle est l’origine des anneaux du Cap Corse ?
  • De quoi sont-ils constitués ?
  • Quand et comment sont-ils apparus ?
  • Pourquoi leur forme est-elle aussi parfaitement régulière ?
  • Pourquoi se trouvent-ils ici et pas ailleurs ?
  • Comment les protéger ?

MISSIONS :

  • 2020 : Première plongée sur les anneaux réalisée par Laurent Ballesta.
  • 2021 : Mission de plongée à saturation d’une durée de 21 jours.
  • 2022 : Mission de 3 semaines de plongées autonomes à grande profondeur.
  • 2023 : Mission impliquant l’utilisation de 2 sous-marins, des ROV, ainsi que des plongées autonomes à grande profondeur.

Après quatre années de missions, les Expéditions Gombessa ont commencé à lever le voile sur le mystère des anneaux du Cap Corse. La biodiversité qui s’y associe est tout aussi singulière, faisant de ces formations un patrimoine exceptionnel à la fois géologique et biologique.
L’enjeu est d’autant plus crucial que ces écosystèmes, uniques en Méditerranée, sont menacés par les mouillages de navires et la pollution sonore générée par le trafic maritime.